Chez NEO Enchères, l’estimation de l’argenterie est au cœur de notre savoir-faire. Qu’il s’agisse d’argenterie ancienne, d’orfèvrerie française ou de pièces signées, nous identifions et évaluons vos objets avec précision. Obtenez rapidement une expertise en ligne et découvrez la valeur de votre argenterie.
À retenir
- En nous envoyant quelques photos de vos objets en argent, vous recevez une estimation gratuite sous 48h.
- La valeur de votre argenterie dépend de critères clés : poinçons, époque, style, rareté, qualité du travail, état de conservation et, secondairement, poids du métal.
- Consultez notre base de résultats de ventes pour vous faire une première idée de prix.
Faire estimer de l’argenterie par nos experts
NEO Enchères met à votre disposition un service d’estimation gratuite et confidentielle de votre argenterie, accessible via notre formulaire en ligne. Chaque pièce – qu’il s’agisse d’argenterie ancienne, d’orfèvrerie française (Minerve 1er ou 2e titre), de pièces signées telles que Christofle, Puiforcat, Odiot, Boulenger, Keller, ou encore d’argenterie d’apparat – fait l’objet d’une étude rigoureuse.
Notre méthode pour expertiser de l’argenterie à distance
Soumettez vos photographies
Grâce à notre formulaire en ligne
➔
Nos commissaires-priseurs examinent vos objets
En tenant compte de leurs caractéristiques essentielles.
➔
Un avis d’expertise vous est communiqué
Sous 48h, par email ou téléphone, en toute confidentialité.
Chaque estimation d’argenterie en ligne est réalisée par nos commissaires-priseurs selon notre méthodologie : identification des poinçons (titre, garantie, maître-orfèvre), analyse de l’époque et du style, examen de l’état de conservation et, lorsque cela est pertinent, étude de la provenance.
L’ensemble de ces éléments est ensuite confronté aux références du marché actuel de l’orfèvrerie, aux résultats récents en vente et aux tendances propres à chaque maison, afin de vous délivrer une estimation fiable, argumentée et conforme à la cote de vos pièces d’argenterie.
Conseils pour faciliter l’estimation de votre argenterie
Photos à nous transmettre pour expertiser votre argenterie
Trois prises de vue essentielles et quelques détails suffisent : des photos claires et précises accélèrent et fiabilisent notre estimation.
1) Les 3 vues essentielles

Face
Photographiez la pièce dans son ensemble.

Poinçons / Signature
Gros plan net des poinçons ou de la signature

Revers ou dessous
Photo du revers : support, étiquettes, inscriptions, restaurations.
2) Détails complémentaires (si présents)
Inscriptions, armoiries & monogrammes :
Photographiez-les de près, nettes et lisibles.
Technique & fabrication :
Photographiez tout élément permettant d’apprécier la qualité d’exécution.
Poids :
Le poids est un critère d’estimation majeur pour de nombreuses pièces d’argenterie (plateaux, couverts, pièces de forme).
État de conservation :
Une photographie précise de l’état permet d’ajuster l’estimation et d’orienter les choix de restauration si nécessaire.
Astuce prise de vue
- Lumière naturelle : privilégiez la lumière du jour, sans flash, pour éviter les reflets et les reflets métalliques.
- Plusieurs angles : photographiez la pièce sous plusieurs orientations, y compris par-dessous, afin de montrer les volumes, les finitions et les éléments techniques essentiels à l’authentification.
- Poinçons en priorité : réalisez des gros plans nets des poinçons en vous rapprochant physiquement de l’objet plutôt qu’en utilisant un zoom numérique.
✅ À faire
- Photos nettes, en haute résolution si possible.
- Poinçons lisibles.
- Vues complètes : face, dos, dessous, intérieur, jonctions.
⛔ À éviter
- Oublier les poinçons.
- Photos floues, flash, reflets, lumière jaune/bleue.
- Polir avant l’expertise : vous risquez d’effacer des indices.
3) Joindre votre documentation (si vous en avez)
Facture / certificat :
Tout justificatif d’achat ou d’authenticité.
Références d’orfèvres :
Extraits de catalogues, archives ou répertoires de poinçons permettant d’identifier le modèle et le maître-orfèvre.
Photos anciennes : Preuves d’une provenance familiale ou historique ; utiles pour reconstituer un service ou vérifier l’intégrité d’un ensemble.
Notes de provenance : Dates d’acquisition, restaurations, ventes antérieures.
Formats conseillés : JPG/PNG. Poids max par photo : 10 Mo. WeTransfer recommandé pour plusieurs images.
Quels critères permettent d’estimer la valeur d’un ensemble d’argenterie ?
L’évaluation de l’argenterie repose sur un faisceau d’indices. Voici les facteurs essentiels à observer pour se faire un première avis sur la valeur de vos objets en argent.

1. Les poinçons : l’élément fondamental de l’expertise
L’argenterie s’identifie et s’authentifie d’abord par les poinçons. Ils constituent la base de toute évaluation professionnelle.
Les poinçons renseignent sur :
- la teneur en argent (poinçon Minerve 1er titre 950‰ ou 2ᵉ titre 800‰ en France, Britannia ou Sterling en Angleterre, etc.)
- l’orfèvre (poinçon de maître, identifié par ses initiales et un symbole)
- la période et le lieu de fabrication (poinçon de charge, décharge, jurande pour l’Ancien Régime ; Minerve ou Vieillard pour le XIXᵉ siècle ; poinçons étrangers)
Exemple : Un plateau portant le poinçon Minerve 1er titre et le poinçon de maître de Froment-Meurice présentera un niveau de valorisation incomparable par rapport à un plateau massif anonyme.
👉 Conseil : Comparez les poinçons à ceux répertoriés dans les ouvrages de référence (Tardy, Nocq, catalogues spécialisés) ou faites-les authentifier par un commissaire-priseur : une lecture incorrecte entraîne souvent des erreurs d’estimation.
2. La fabrication et la qualité d’exécution
La valeur d’un objet en argent dépend autant de sa matière que de la maîtrise technique qui a présidé à sa fabrication.
Critères analysés :
- épaisseur et mise en forme du métal : un travail lourd, bien équilibré, est un signe de qualité
- richesse du décor (ciselure, repoussé, ajours, gravures, guillochage)
- homogénéité d’un ensemble : une ménagère ou un service assorti a plus de valeur que des pièces dépareillées
- rareté de la technique : orfèvrerie néoclassique ciselée finement, travaux Art déco géométriques, décor orientalisant XIXᵉ, etc.
Exemple : Un coffret Art déco en argent massif présentant un guillochage régulier et des charnières parfaitement ajustées sera toujours mieux valorisé qu’une pièce contemporaine de fabrication courante, même de même poids.
3. La période de création
L’histoire de l’orfèvrerie connaît des périodes particulièrement recherchées :
- Ancien Régime : Louis XIV, Louis XV et Louis XVI sont les plus prisés
- XIXᵉ siècle : production abondante, valeurs très variables selon les orfèvres
- Art nouveau & Art déco : deux styles dont les meilleurs exemples atteignent des prix élevés
- XXᵉ siècle design : certaines signatures modernes (Puiforcat, Christofle années 30, Fisch, Desprès) sont très recherchées
À signature, poids et usage équivalents, deux pièces d’époques différentes peuvent présenter des valeurs sans commune mesure.
Exemple : Un sucrier Louis XVI d’orfèvre parisien portera une cote bien supérieure à un sucrier du XIXᵉ siècle de même forme, même en argent massif.
4. L’état de conservation
L’état de votre argenterie peut influencer la valeur. En argenterie, on observe notamment :
- chocs, bosses ou enfoncements
- usure du décor due à un polissage excessif
- erreurs de restauration (soudure visible, reprise du métal)
- déformations dues à l’usage (pieds déséquilibrés, couvercles voilés)
À l’inverse, une pièce conservée dans son état d’origine, avec sa ciselure fraîche et ses proportions intactes, attire davantage les collectionneurs.
Exemple : Une paire de candélabres XIXᵉ siècle parfaitement conservée, sans ressoudure ni accidents aux bras, se vendra nettement mieux qu’un modèle identique ayant subi plusieurs restaurations.
5. Le poids… mais jamais seul
Le poids du métal constitue un indicateur de base, surtout pour les pièces utilitaires courantes.
Cependant, il ne suffit jamais à déterminer la valeur.
Deux objets de poids égal peuvent avoir des valeurs très différentes :
- de leur rareté sur le marché
- en raison de leur orfèvre
- de leur époque
- de leur qualité artistique
Exemple : Un pot à lait Art déco de Jean Puiforcat, même léger, sera infiniment plus recherché qu’un pot à lait lourd mais anonymement fabriqué.
6. Les marques de propriété, inscriptions et accessoires
out indice permettant de documenter l’objet est précieux :
- armoiries ou chiffres gravés
- numéros de service
- étui ou coffret d’origine
- boîtes de maison d’orfèvrerie (Henry, Odiot, Boin-Taburet…)
- anciennes étiquettes ou inscriptions manuscrites
Ces éléments ne créent pas la valeur, mais la renforcent, car ils affinent l’attribution et garantissent l’intégrité de l’objet.
Exemple : Une théière en argent Odiot conservée avec son coffret estampillé « Odiot – Orfèvre du Roi » sera toujours mieux valorisée qu’un exemplaire isolé.
7. L’importance des grandes maisons d’orfèvrerie
La valeur d’un ensemble d’argenterie dépend à la fois du type d’objet et de la signature de l’orfèvre.
Les pièces de forme (théières, verseuses, candélabres), la vaisselle de table (ménagères, plats, plateaux) et les objets décoratifs ou de prestige (surtouts, jardinières, nécessaires) figurent parmi les catégories les plus recherchées.
Mais ce sont surtout les grandes maisons d’orfèvrerie qui structurent le marché :
- Christofle, référence du XIXᵉ et du XXᵉ siècle, reste très demandée pour ses modèles historiques ;
- Puiforcat, avec ses créations d’une pureté remarquable, notamment Art déco, occupe le sommet de la cote ;
- Tétard Frères séduit par l’élégance et la précision de ses services du début du XXᵉ siècle ;
- Biennais, fournisseur de Napoléon Ier, demeure rare et recherché pour ses pièces Empire.
Une signature reconnue peut ainsi multiplier la valeur d’un objet, indépendamment de son poids ou de son format.
Exemple : Une théière en argent massif de Tétard Frères, au décor Art déco et conservée avec son coffret d’origine, sera plus recherchée — et donc mieux estimée — qu’une théière anonyme deux fois plus lourde. De même, un simple couvert de service signé Puiforcat peut dépasser la valeur d’un service complet non signé, tant la signature garantit un niveau de fabrication et un intérêt historique supérieurs.
8. Les résultats de ventes comparables
Comparer votre objet à des pièces strictement similaires (même orfèvre, époque, décor, état) permet d’établir une estimation réaliste.
Exemple : Pour une ménagère en argent massif 48 pièces, l’expert confronte le modèle, l’orfèvre, le décor (filet, coquille, violon, art déco), le poids et l’état à des adjudications récentes avant de fixer une estimation fiable.
Cote 2026 du marché de l’argenterie
En 2026, la valeur d’un objet en argent dépend d’un ensemble de critères :
- La signature ou le poinçon de maître,
- La rareté et l’époque,
- Le style (classique, Art déco, modernisme, XIXᵉ, XVIIIᵉ,…),
- Le poids d’argent fin,
- L’état de conservation,
- La présence ou non d’un monogramme,
- La complexité du travail (martelage, ciselures, anses, moulures, décors appliqués).
Le marché de l’argenterie présente une particularité fondamentale : une part importante des pièces non signées s’évalue principalement au poids, tandis que les pièces signées — maîtres orfèvres, grandes maisons — peuvent dépasser largement la simple valeur du métal.
Vous retrouverez ci-dessous une classification simplifiée distinguant les tableaux anciens (avant 1850) et les tableaux modernes (après 1850), établie à partir des données de ventes analysées par nos spécialistes, avec des exemples d’artistes et des tranches de prix généralement observées aux enchères.
Tableau de valeurs : argenterie signée vs non signée
| Catégorie | Exemples / poinçons | Type de pièces | État du marché en 2026 | Tranche de prix observée |
|---|---|---|---|---|
| Argenterie signée – Grandes maisons françaises | Puiforcat, Christofle (pièces en argent, pas métal argenté), Odiot, Boulenger, Keller, Tetard | Ménagères complètes, verseuses, théières, plats, pièces Art déco | Très forte demande : travaux de grande qualité, valeur artistique > valeur du métal | 150 € – 450 € / 100 g ou 1 500 € – 20 000+ € selon modèles |
| Argenterie signée – Maîtres orfèvres XVIIIᵉ – début XIXᵉ | Poinçons anciens, Paris 18e, provinces, poinçons de jurande | Timbales, couverts, saucières, coffrets, pièces Louis XV ou Louis XVI | Marché haut de gamme, forte rareté | 200 € – 600 € / 100 g selon maître et décor |
| Argenterie signée – XIXᵉ siècle / Napoléon III | Maison Boin-Taburet, Aucoc, Froment-Meurice | Candelabres, coupes, surtouts, éléments décoratifs | Marché solide, pièces souvent volumineuses et ouvragées | 100 € – 300 € / 100 g, pièces exceptionnelles : 4 000 € – 40 000 € |
| Argenterie non signée – Pièces anciennes mais sans maître identifié | Poinçons lisibles mais sans notoriété | Timbales, salières, couverts | Valeur intermédiaire : décor + poids | 70 € – 120 € / 100 g |
| Argenterie non signée – Pièces utilitaires modernes | Production XXᵉ siècle sans marque | Coupelles, couverts isolés, petits objets | S’évalue quasi exclusivement au poids | 60 € – 90 € / 100 g |
| Argenterie composite / pièces incompletes | Ménagères dépareillées, pièces bosselées | Tout type | Valeur réduite, souvent refonte | 50 € – 80 € / 100 g |
| Métal argenté (non argent massif) | Christofle, Ercuis, WMF, Orfèvrerie française | Ménagères, plats, théières | Aucun lien avec la valeur de l’argent : marché décoratif uniquement | 1 € – 10 € / pièce ou 20 € – 200 € selon modèle |
Pour aller plus loin, consultez notre base de données sur la cote des orfévres. Vous y trouverez des informations détaillées sur l’orfèvre de ayant réalisé votre argenterie.
Exemples d’estimations de pièces d’argenterie réalisées par nos commissaires-priseurs
FAQ – Commissaire-priseur à Drouot


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